Battôsai l'assassin ! Un homme dont le nom a marqué l'imaginaire collectif pendant la période de troubles qui accompagna l'ouverture d'une nouvelle ère... Certes, nombreux furent ceux qui périrent par sa lame... Mais Battosaï se battait pour un idéal de paix et de justice. À la fin, quand il vit s'ouvrir l'ère nouvelle, si différente de ce dont il avait rêvé, il fut certainement le plus blessé de tous. Car il réalisa alors que cette ère n'était pas aussi parfaite que dans ses rêves. Tous ces efforts ont-ils donc été menés en vain ?
Kenshin a maintenant abandonné son sabre tueur, mais l'assassin qu'il était reste profondément ancré en lui. Malgré son désir de l'effacer complètement de cette ère, il lui est impossible, en tant que vagabond, de se battre avec la puissance de Battôsai. Contre la volonté du vagabond, la " personnalité " de Battôsai re-apparaît à plusieurs reprises lors de combats difficiles. Kenshin pourra-t-il suivre la voie qu'il a choisie ou son passé d'assassin l'engloutira-t-il à jamais dans les ténèbres ?

Le Shinsengumi:

Nommée "police" spéciale de Kyoto de 1863 à 1868 (la pire période d'affrontements, qui précéda la guerre de Boshin), le Shinsengumi fut le pire ennemi des "Ishinshishi", les patriotes de la révolution.
Bien que portant le surnom de "loups de Mibu" et étant craint de tous, le Shinsengumi rentra dans l'histoire en tant que symbole de la Loyauté absolue. Ils se sont battus jusqu'à la fin pour le Shogunat, alors que tout espoir de victoire était perdu. De plus, ils sont intervenus à plusieurs reprises pour protéger les habitants de la ville, alors que les patriotes employaient des méthodes de terrorisme pour arriver à leurs fins. Ils se sont particulièrement illustrés lors de l'affaire de l'Ikedaya, lorsque les patriotes voulaient mettre le feu à toute la ville pour faire distraction et enlever l'Empereur.
Le leader charismatique du Shinsengumi, Isami Kondo, le vice-chef, Toshizou Hijikata, ainsi que les capitaines de divisions, Souji Okita, Shinpachi Nagakura, Hajime Saitou, Sanosuke Harada et bien d'autres, marquèrent l'imaginaire de tout le pays. Aujourd'hui, ils sont encore une source d'inspiration inépuisable pour d'innombrables auteurs de livres et de manga.

La cicatrice:

La cicatrice qui marque la visage de Kenshin est la clé qui mène aux fantômes de son passé, lui rappelant sans cesse l¹atrocité de ses crimes et l'incitant, depuis maintenant dix ans, à une errance expiatoire.
Bien plus qu'une blessure physique, cette déchirure sur son visage est le symbole de son âme torturée. Une âme qui ne peut oublier le sang des innocents qu'elle a jadis fait couler. Marque d'une culpabilité dont il ne peut se défaire, Kenshin est ramené peu à peu vers le monde des vivants grâce à son amour pour Kaoru. Mais les spectres du passé ne sont pas prêts de laisser leur victime leur échapper, et bientôt, un ennemi encore plus redoutable que Shishio fera son entrée sur la scène. Le moment du combat décisif entre le passé et le présent est arrivé pour Kenshin !

Le sabre à lame
inversée:

Arme du samourai par excellence, le sabre est l'emblème d'une époque révolue où les hommes se faisaient justice eux-mêmes et lavaient les affronts avec le sang de leurs ennemis. Mais l'arrivée de l'ère Meiji et l'ouverture du Japon au reste du monde qui s'en est suivie, ont proscrit le port du sabre. Kenshin, rônin solitaire, va pourtant à l'encontre de cette interdiction : il continue de porter un sabre mais celui-ci n'est pas destiné à tuer, car sa lame est tournée du côté intérieur. Pourquoi Kenshin porte-t-il une arme aussi singulière ? Quels évènements antérieurs ont donc bouleversé sa vie au point de l'inciter à brider de la sorte son terrifiant pouvoir de destruction ?

La bande:

Kenshin erre longtemps seul avant de trouver refuge au dojo Kamiya, tenu par la descendante d'un expert en kendo : Kaoru. Cette jeune fille, d'un naturel vigoureux et sensible, se propose à héberger le vagabond en échange de son aide providentielle, car son dojo pâtit hélas d'une triste réputation suite à l'affaire d'un " faux Battôsai l'assassin ". Avec le temps, une amitié sincère va naître entre les deux êtres, et peut-être même davantage... Mais un terrible secret semble empêcher Kenshin de reconnaître la nature des sentiments qu'il éprouve pour la jeune fille. Deux autres élèments s'intègreront au groupe : Yahiko Myôjin, un jeune garçon fougueux et prometteur, et Sanosuke Sagara, une forte tête qui défie Kenshin dans un premier temps avant de devenir son plus fidèle allié. Cette équipe très soudée ne reculera devant aucun danger pour préserver leur amitié et la paix dans leur pays.

Le manga de Yukito Kishiro se déroule dans un futur sordide où la Terre est un domaine de parias et où la délinquance et le meurtre règnent en maître. L'une des régions les moins fréquentables du globe, et celle où se déroule notre histoire, a pour nom Kuzutetsu, c'est à dire " la décharge ". On nomme ainsi cette ville grouillante de tueurs en série parce qu'elle se situe juste en dessous de Zalem, une ville céleste que l'on dit paradisiaque et qui déverse ses ordures sur Kuzutetsu. Zalem, où trône l'élite, reste le rêve à jamais inaccessible des nantis de la décharge. Si l'enfer est sur Terre, alors il ne faut pas chercher plus loin son épicentre.

Gally, notre héroïne, possède une beauté rare, mais ne vous y fiez pas : elle est de loin la personne la plus dangereuse de tout Kuzutetsu. En effet, malgré son amnésie, elle garde comme unique trace de son passé une technique de combat martienne séculaire baptisée Panzer Kunst, la plus puissante des techniques cyborgs. Lorsqu'elle se bat, Gally ravive peu à peu ses souvenirs et espère retrouver ainsi, à travers l'adrénaline et les sensations de l'affrontement, des bribes de souvenirs de celle qu'elle fut jadis.

Il n'existe qu'un véritable loisir à Kuzutetsu : le Motorball. Ce sport d'une violence inouïe déchaîne les passions et permet aux spectateurs d'évacuer leur violence et leur stress. Sur un circuit jalonné d'obstacles mortels, des équipes de cyborgs s'affrontent en tentant de parvenir jusqu'à la ligne d'arrivée avec le motorball, une balle en acier ovoïde. Le champion toute catégorie de ce sport se nomme Jashugan. Sa maîtrise du " chi " fait de lui un adversaire surhumain, capable, avec un seul bras, de venir à bout de trois adversaires simultanément. Après la mort de son amour Yugo, Gally fera carrière dans le Motorball et aura l'immense honneur d'affronter le champion en combat singulier.

Docteur en cybernétique bani de Zalem, Ido Daisuke trouve le visage d'un cyborg féminin en fouillant dans la décharge. Il lui rendra vie et la baptisera Gally, en souvenir de son chat défunt. Une relation ambiguë s'établira ensuite entre eux. Pendant longtemps, Ido refusera en effet de voir en Gally une guerrière : il veut faire d'elle sa chose, sa poupée, l'idéal de beauté et de pureté dont il a en réalité besoin, sans se soucier des préoccupations profondes de sa jeune protégée. Quant à Gally, malgré ses errances et ses passions pour d'autres, elle gardera toujours au fond de son cour une place de choix pour celui qui l'a ramenée à la vie. Peut-on appeler cela de l'amour ?

Dans le monde de Gunnm, la cybernétique est reine. Il est très rare de trouver un individu 100 % humain : chaque homme possède des éléments mécaniques, des implants ou, pour certains, des nano-machines qui ont pour fonction d'assurer le renouvellement automatique des cellules mortes. Autant dire d'offrir une quasi-immortalité. C'est certainement le professeur Desty Nova, lui aussi originaire de Zalem, qui pousse le plus ses recherches dans ce domaine. Malgré le manque de déontologie dont il fait preuve, sa soif de connaissance et ses efforts pour " maîtriser son karma ", selon ses termes, en font un des personnages les plus fascinants de cette histoire. Gally l'affrontera à plusieurs reprises : c'est lui, par exemple, qui offre à Makaku son horrible apparence de vers mécanique.